Vous êtes en train de préparer votre permis ? Vous avez peut-être entendu prononcer les mots « voie routière » au lieu de route. C’est parce qu’il y a plus d’un type de chaussée. Pour comprendre, voici un récapitulatif des différents types de voies routières.
Différence entre route et voie routière
Le terme « route » désigne une voie terrestre aménagée pour la circulation des véhicules sur roues. Une voie routière mène d’un point à un autre, en étant spécifique à un type de circulation.
Une voie routière est une portion de route sur le vaste entrelacs de notre réseau routier. Or, il existe plusieurs types de voies routières, chacune avec ses caractéristiques : autoroute, départementale, voie réservée, etc.
Autoroutes
Ce type de voie routière sert à la circulation à grande vitesse sur le territoire. Elles sont signalées par un cartouche rouge avec la lettre « A » et le numéro de la voie (par exemple, « A10 »).
Le trafic est à double sens, sans croisement. Les deux chaussées sont séparées par un terre-plein. Chaque chaussée comporte plusieurs voies de circulation (généralement 3).
La vitesse est limitée à 110 km/h ou 130 km/h.
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Routes nationales et départementales
Les routes nationales parcourent de longues portions du territoire. Elles sont signalées par un cartouche rouge avec la lettre « N » et le numéro de la voie (exemple : « N12 »). Elles sont à double sens, et la vitesse est limitée à 80 km/h. Certaines sont dotées d’une séparation et/ou de plusieurs voies, et la vitesse, limitée à 90 km/h ou 110 km/h.
Les routes départementales relient les points d’intérêt d’un département. Elles sont signalées par un cartouche jaune avec la lettre « D » et le numéro de la voie (exemple : « D191 »). La vitesse est généralement limitée à 80 km/h. Elle peut être limitée à 70 km/h, voire 50 km/h.
En clair
Les nationales sont ornées de bornes kilométriques blanches à sommet rouge. Les départementales sont ornées de bornes à sommet jaune.
Voies urbaines et interurbaines
Les voies urbaines traversent les agglomérations. Les voies interurbaines font la liaison entre plusieurs zones urbaines.
Les voies urbaines ont une circulation et une signalisation très réglementée : feux, priorités, passages piétons, etc. Elles peuvent être à double sens ou à sens unique, et limitées à 50 km/h ou 30 km/h.
Les voies interurbaines facilitent le déplacement sur de longues distances entre deux zones urbaines. L’on y trouve moins de croisements. La vitesse est généralement limitée à 70 km/h. Elles peuvent comporter des aires de stationnement et des stations-service.
Routes secondaires et chemins ruraux
Les routes secondaires ne sont pas vraiment un type de voie routière. Ce sont des portions de routes en zone rurale, permettant une circulation fluide aux usagers vivant à proximité. Ça peut être une route fréquentée près d’une grande ville, ou une voie à usage agricole.
Les chemins ruraux appartiennent à la commune, et sont destinés à un usage public. Ce sont généralement des chemins de terre. Les règles de priorité à droite s’appliquent par défaut.
Voies rapides et voies réservées
Une voie rapide est un type de voie routière réservé aux véhicules motorisés. Elle est signalée par un panneau carré bleu avec le pictogramme d’une voiture. Les chaussées peuvent être séparées ou non. Si c’est non, la vitesse est généralement limitée à 90 km/h.
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Une voie réservée est un aménagement prévu pour un type d’usagers. Pour les piétons, ce sont les trottoirs, aires et rues piétonnes. Pour les vélos et les transports en commun (taxis, bus, etc.), il existe des couloirs, délimités par une bande de peinture blanche ou un relief en béton. Le type d’usagers pour lequel elle est réservée est souvent peint sur la chaussée (« BUS », par exemple).
À présent, vous savez faire la distinction entre les différents types de voies routières. Vous risquez moins d’être confus sur les routes.