Les radars tronçons, bien qu’ils soient moins répandus que d’autres types de radars, jouent un rôle spécifique dans la sécurité routière en France. Leur particularité ? Mesurer la vitesse moyenne d’un véhicule sur une distance donnée, contrairement aux radars fixes qui détectent instantanément une vitesse au moment du passage. Comment fonctionnent ces dispositifs, et pourquoi sont-ils encore peu nombreux en France ? Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir sur les radars tronçons.
Pour en savoir plus sur les autres types de radars, consultez notre guide complet : Les radars routiers : l’essentiel à savoir !
SOMMAIRE
- Qu’est-ce qu’un radar tronçon ?
- Le fonctionnement des radars tronçons
- Quel est le nombre de radars tronçons en France ?
Qu’est-ce qu’un radar tronçon ?
Les radars tronçons reposent sur un principe simple, mais efficace : la mesure de la vitesse moyenne. Contrairement aux radars classiques qui flashent un véhicule en un point précis, le radar tronçon suit la vitesse d’un véhicule entre deux points. Ces deux bornes de contrôle, situées aux extrémités du tronçon, capturent la plaque d’immatriculation et l’heure de passage du véhicule. Grâce à ces données, le système peut calculer la vitesse moyenne sur la distance parcourue.
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Ce dispositif permet ainsi d’encourager les conducteurs à respecter les limitations sur l’ensemble du tronçon contrôlé. Ce fonctionnement est particulièrement adapté aux routes où une vitesse modérée est requise sur une plus longue distance, comme les zones accidentogènes.
Le fonctionnement des radars tronçons
Les radars tronçons sont conçus pour contrôler la vitesse sur une distance étendue, offrant une approche différente des radars fixes. Cette méthode permet de s’assurer que les conducteurs respectent les limitations de vitesse non seulement ponctuellement, mais sur toute la durée du tronçon.
La mesure de la vitesse moyenne
Le calcul de la vitesse moyenne est au cœur du fonctionnement des radars tronçons. Voici comment cela se passe :
- Capture initiale : Au point de départ du tronçon, une caméra enregistre la plaque d’immatriculation du véhicule et l’heure de passage.
- Capture finale : À la fin du tronçon, une seconde caméra enregistre de nouveau ces données.
- Calcul automatique : Grâce à ces informations, le système calcule la vitesse moyenne en fonction de la distance entre les deux points et du temps écoulé.
Si la vitesse moyenne dépasse la limite autorisée, une infraction est relevée.
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Le processus de verbalisation
En cas d’excès de vitesse, les étapes de verbalisation suivent un processus strict :
- Vérification des données : Les informations (plaque et vitesse) sont vérifiées pour s’assurer qu’aucune erreur ne s’est glissée dans la détection.
- Envoi de l’infraction : Une fois la validation effectuée, le propriétaire du véhicule reçoit la notification de l’infraction accompagnée de l’amende correspondante. À noter que le propriétaire peut contester s’il n’était pas au volant.
Quel est le nombre de radars tronçons en France ?
Malgré leur efficacité théorique, les radars tronçons restent relativement peu nombreux en France. Cela s’explique par plusieurs facteurs.
Les coûts élevés d’achat et d’installation
L’installation d’un radar tronçon requiert un investissement conséquent. En effet, chaque installation nécessite au moins deux bornes de détection jumelées pour pouvoir mesurer la vitesse moyenne. À cela s’ajoutent les infrastructures spécifiques pour gérer l’alimentation et la communication entre les points de contrôle.
Cette particularité fait que les radars tronçons coûtent plus cher que les radars fixes traditionnels, rendant les autorités plus sélectives dans leur déploiement.
Des coûts d’entretien importants
Une fois installés, les radars tronçons demandent un entretien régulier pour garantir leur bon fonctionnement. Le coût d’entretien annuel est significatif, car il inclut non seulement la maintenance technique, mais aussi la calibration des caméras pour conserver leur précision. Cet entretien doit être effectué par des équipes spécialisées, ce qui alourdit les dépenses.
Des résultats limités et décevants
En dépit de leur potentiel, les radars tronçons n’ont pas démontré des résultats aussi convaincants que d’autres types de radars. Selon les données disponibles, le taux de verbalisation est souvent plus faible que celui des radars fixes classiques, car les conducteurs tendent à réduire leur vitesse sur les zones concernées par ces radars, pour ensuite reprendre une conduite plus rapide. Cette tendance entraîne un retour sur investissement moindre par rapport aux autres dispositifs de contrôle de vitesse.
Les radars tronçons, bien qu’efficaces pour dissuader la vitesse excessive sur une longue distance, restent un investissement lourd pour les autorités. Leur installation et leur entretien coûtent cher, et leur efficacité relative ne justifie pas un déploiement massif en France. En comparaison avec d’autres types de radars, les résultats de ces dispositifs sont souvent perçus comme limités.Pour les apprentis conducteurs ou les automobilistes avertis, respecter les limitations de vitesse est le moyen le plus sûr d’éviter toute verbalisation. Vous souhaitez vous entraîner davantage au code de la route ? Vous pouvez le faire gratuitement ici !
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