Lors d’un contrôle routier, l’une des vérifications les plus fréquentes concerne la consommation d’alcool. Que l’on soit un conducteur expérimenté ou encore en période de permis probatoire, il est essentiel de bien comprendre comment un contrôle d’alcoolémie se déroule et quelles peuvent en être les conséquences. Alors, quels sont les moyens utilisés pour tester le taux d’alcoolémie ? Et surtout, que se passe-t-il en cas de contrôle positif ?
SOMMAIRE
- Contrôle routier : quels sont les moyens utilisés ?
- Conduire sous l’emprise de l’alcool : les infractions
- Les risques de la conduite en état d’ébriété
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Contrôle routier : quels sont les moyens utilisés ?
Les forces de l’ordre disposent de plusieurs méthodes pour mesurer le taux d’alcool d’un conducteur. Ces tests de l’alcoolémie peuvent se faire à tout moment, que ce soit lors de contrôles routiers aléatoires ou après une infraction. L’objectif est simple : s’assurer que les conducteurs ne représentent pas un danger pour eux-mêmes et pour les autres usagers de la route.
L’éthylotest
Le premier outil utilisé est l’éthylotest. Il s’agit d’un dispositif dans lequel il faut souffler pour mesurer la quantité d’alcool présente dans l’air expiré. Il existe deux types d’éthylotests :
- l’éthylotest chimique : il prend la forme d’un petit ballon avec un tube réactif qui change de couleur selon le taux d’alcool détecté. Simple et rapide, il est souvent utilisé lors des contrôles routiers de masse.
- L’éthylotest électronique : plus précis, il est utilisé par les forces de l’ordre pour obtenir une mesure instantanée et fiable. Si le résultat dépasse le seuil autorisé, des mesures supplémentaires sont alors prises.
Être positif à un contrôle d’alcoolémie : ce qu’il se passe
Si le test indique un taux d’alcool dépassant la limite autorisée (0,2g/L pour les jeunes conducteurs en permis probatoire, soit quasi zéro verre d’alcool), le conducteur sera alors immédiatement soumis à une deuxième vérification plus précise. Ce deuxième test est généralement réalisé avec un éthylomètre qui fournit une mesure plus précise et certifiée du taux d’alcoolémie.
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Si l’éthylomètre confirme l’infraction, les sanctions peuvent alors être lourdes. En fonction du taux d’alcool détecté le conducteur risque une amende, un retrait de points sur le permis et même la suspension de ce dernier.
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Les autres tests : drogues et substance illicites
En plus de contrôles d’alcoolémie, les forces de l’ordre peuvent vérifier si le conducteur a consommé des substances illicites ou psychotropes, telles que le cannabis, les amphétamines ou même des substances plus récentes comme le CBD ou le HHC. Ces tests se font généralement par prélèvement de salive ou d’urine. Comme pour l’alcool, conduire sous l’emprise de ces substances est une infraction grave avec des sanctions sévères en cas de test positif.
Conduire sous l’emprise de l’alcool : les infractions
Lorsque l’on prend le volant après avoir consommé de l’alcool on s’expose à plusieurs niveaux d’infraction, en fonction du taux d’alcool mesuré. Pour un jeune conducteur, il est important de savoir que le taux d’alcoolémie autorisé est bien plus bas que pour les conducteurs expérimentés :
- si le taux d’alcoolémie est compris entre 0,2g/L et 0,8g/L de sang, il s’agit d’une infraction. Le jeune conducteur risque alors une amende de 135 €, un retrait de 6 points sur son permis de conduire et éventuellement une suspension de permis.
- Si le taux dépasse 0,8 g/L, on passe alors dans la catégorie du délit ce qui complique des sanctions beaucoup plus lourdes : jusqu’à 4 500 € d’amende, une suspension de permis pouvant aller jusqu’à 3 ans, voire une peine de prison dans les cas les plus graves.
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Les risques de la conduite en état d’ébriété
Conduire sous l’influence de l’alcool n’est pas seulement une infraction administrative. Cela représente un risque majeur pour la sécurité de tous. L’alcool altère de manière significative les capacités cognitives et physiques indispensables à une conduite sécurisée. Il réduit le temps de réaction face à des situations imprévues, diminue la vigilance, et perturbe le jugement, ce qui peut entraîner des décisions dangereuses, comme une vitesse excessive ou une mauvaise appréciation des distances.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon la Sécurité Routière, près d’un tiers des accidents mortels sur les routes impliquent un conducteur ayant consommé de l’alcool. Cette statistique montre l’ampleur du danger que représente l’alcool au volant. Les jeunes conducteurs sont particulièrement vulnérables, car leurs réflexes et leur expérience de la conduite sont encore en développement, ce qui aggrave encore les effets de l’alcool sur leur capacité à réagir correctement.
En plus du danger immédiat, un accident sous l’emprise de l’alcool peut avoir des conséquences légales très lourdes. Les peines peuvent inclure des poursuites judiciaires, des sanctions pénales sévères, et des indemnisations importantes à verser aux victimes.
Le contrôle d’alcoolémie est une mesure de sécurité essentielle pour prévenir les accidents de la route. Les jeunes conducteurs doivent d’autant plus respecter les règles de la sécurité routière, non seulement pour éviter les sanctions, mais aussi pour protéger leur vie et celle des autres. Pour éviter de perdre son permis de conduire et de mettre en danger ses proches, la meilleure solution reste de ne pas boire avant de prendre le volant.
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