Avant de s’aventurer sur les routes, un conducteur doit assimiler les règles du Code de la route. Parmi les plus fondamentales, on trouve la priorité à droite. Pourtant, tous les conducteurs ne sont pas forcément « à jour » sur le respect de cette priorité. En France, on estime qu’encore 14 % des accidents de la route sont causés par des refus de priorité. Pour éviter de rejoindre les statistiques, voici un petit récapitulatif essentiel des règles de priorité à droite.
SOMMAIRE
- Quand respecter les règles de la priorité à droite ?
- Comment reconnaître une priorité à droite ?
- Quand est-ce que la priorité à droite ne s’applique pas ?
- Qu’arrive-t-il en cas de refus de priorité à droite ?
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Quand respecter les règles de la priorité à droite ?
Les règles de la priorité à droite permettent de savoir dans quel ordre les conducteurs ont le droit de s’engager sur une intersection. Bien sûr, c’est à la condition d’avoir bien appris ces règles et de les respecter.
Que dit le code de la route ?
Les règles de la priorité à droite s’appliquent à une intersection non-régulée par les moyens suivants :
- Une personne qualifiée ;
- Des feux ou autres signaux lumineux de circulation ;
- Une signalisation routière.
En l’absence de ces signaux, tout conducteur doit céder le passage au conducteur arrivant à sa droite. La direction que compte emprunter ce dernier n’a aucune incidence. Même si le véhicule venant de droite ralentit sa vitesse ou s’arrête, il garde la priorité. Ceci s’applique à tous les conducteurs pour tous les véhicules : voiture, moto, cyclomoteur, vélo, etc.
Si aucun véhicule n’arrive à sa droite, un conducteur a le droit de passer sans s’arrêter.
Comment reconnaître une priorité à droite ?
Le plus souvent, les règles de priorité à droite s’appliquent en agglomération, à l’entrée d’une rue ou d’une intersection. Les jeunes conducteurs et les candidats au permis peuvent s’emmêler les pinceaux et ne pas reconnaître à temps une priorité.
Voici les signes à surveiller :
- Le panneau de priorité à droite. C’est un panneau de danger triangulaire, blanc bordé de rouge, barré d’une croix noire (« croix de saint-André »). Il n’annonce pas directement une prochaine priorité à droite, mais que cette priorité s’applique sur ce type de route. C’est une invitation à la vigilance.
- L’ensemble de la signalisation routière à l’intersection : signalisation verticale (panneaux, feux), mais aussi horizontale (marquages au sol).
- Enfin, vous pouvez être attentif aux indices visuels sur votre route. Par exemple, si vous remontez une rue à l’ombre et voyez plus loin un éclaircissement au sol, c’est peut-être bien la lumière du soleil arrivant depuis une rue tangente.
Dans tous les cas, la règle de base reste inchangée. En l’absence de signe clair, il faut laisser la priorité à droite.
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Quand est-ce que la priorité à droite ne s’applique pas ?
Quand vous êtes sur la route, les règles de la propriété à droite ne s’appliquent pas dans les cas suivants :
- Sur un carrefour à sens giratoire, les conducteurs engagés sur le rond-point sont toujours prioritaires.
- En cas de piste cyclable ininterrompue. Dans ce cas, le conducteur venant de droite doit s’arrêter pour laisser passer le ou les cyclistes. Attention, quand la piste cyclable n’est que suggérée (pas de marquage au sol ni de signaux clairs), c’est le cycliste qui doit laisser la priorité au véhicule de droite.
- À la sortie d’un parking ou d’une zone privée, le véhicule sortant devra céder la priorité.
- Enfin, la priorité à droite ne s’applique pas à l’intersection avec un chemin de terre ou avec un sentier.
Les véhicules sur rails, notamment les trams, n’ont pas à respecter les règles de priorité à droite. Ils sont prioritaires sur les autres véhicules.
Qu’arrive-t-il en cas de refus de priorité à droite ?
Quand un conducteur ne cède pas la priorité à un autre alors qu’il y est tenu, ils risquent tous deux l’accident.
En cas d’accident, selon l’article R.415-5 du Code de la route, le conducteur prioritaire est supposé avoir usé légitimement de la priorité de passage. Toutefois, il ne bénéficie pas systématiquement d’une immunité. Dans certaines circonstances, le conducteur prioritaire peut être reconnu responsable de l’accident, en partie ou totalement.
Un accident ou un contrôle par les forces de l’ordre peut entraîner une contravention de 4ème classe, soit une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 4 points de permis. Dans le pire des cas, le permis peut être suspendu pour une durée de 3 ans.
La première des règles de la priorité à droite, ça reste de vous montrer toujours vigilant sur les routes. Peu importe qui a la priorité, celui qui arrive trop vite mérite qu’on s’en méfie et qu’on agisse de manière appropriée. En cas de doute, ralentissez l’allure et soyez prêt à freiner. On ne sait jamais.
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