La conduite supervisée offre une opportunité unique aux candidats aux permis de conduire âgés de 18 ans ou plus (contrairement à la conduite accompagnée accessible bien avant la majorité). Cette méthode d’apprentissage de la conduite est souvent choisie par ceux qui souhaitent renforcer leur expérience tout en diminuant le nombre d’heures de cours de conduite et donc le coût de leur permis de conduire. En effet, la conduite permet de progresser rapidement sous la supervision d’un accompagnateur expérimenté. Mais quelles sont les conditions requises pour devenir accompagnateur ?
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Le temps de détention du permis de conduire
Tout le monde ne peut pas devenir accompagnateur de conduite supervisée. En effet, la loi impose un certain nombre de conditions que doivent remplir les personnes qui souhaitent assurer ce rôle. L’un des principaux critères est que l’accompagnateur doit être titulaire du permis de conduire depuis au moins cinq ans. Cette exigence garantit que la personne dispose d’une expérience de conduite suffisante pour fournir des conseils pertinents et assurer la sécurité du futur candidat au permis de conduire.
L’expérience acquise au fil des ans par l’accompagnateur est précieuse. Elle permet de transmettre au jeune conducteur ses réflexes et des connaissances qui ne s’acquièrent qu’avec le temps. Mais certains peuvent voir cette exigence comme un obstacle si peu de personnes de leur entourage remplissent ce critère. En effet, si ce temps de détention du permis permet d’assurer une formation de qualité, il peut toutefois venir limiter le choix d’accompagnateurs disponibles. Les apprentis conducteurs doivent souvent se tourner vers des personnes de leur entourage plus âgées, des membres de leurs familles, la plupart du temps.
Retrouvez ici notre article présentant les avantages et inconvénients de la conduite supervisée.
Ne pas avoir eu de suspension de permis de conduire
Autre condition pour devenir accompagnateur, ne pas avoir subi de suspension ou d’annulation de permis de conduire au cours des cinq dernières années précédant le début de la période de formation en conduite supervisée. Cette condition vise à assurer que l’accompagnateur a maintenu un comportement responsable et conforme aux règles de la route.
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Il s’agit d’une exigence essentielle pour garantir que l’accompagnateur est un conducteur modèle. Un passé sans infractions graves renforce la confiance du candidat dans son accompagnateur. De plus, cela assure aux autorités et aux assureurs que l’accompagnateur peut enseigner des pratiques sécurisées.
En revanche, cela peut représenter une difficulté pour certains qui, malgré un excellent comportement de conduire aujourd’hui, ont eu des incidents dans le passé. Il est important de comprendre que cette règle vise à protéger les apprentis conducteurs et à leur offrir le meilleur encadrement possible.
Extension de la part de l’assureur pour la conduite supervisée
Avant de commencer la conduite supervisée, il est impératif d’obtenir une extension de garantie auprès de l’assureur du véhicule. Cette démarche est indispensable pour assurer que le candidat est bien couvert en cas d’accident.
Acception
L’assureur doit être informé de la démarche et donner son accord pour une extension de garantie. Cela permet d’inclure le candidat dans le contrat d’assurance existant. Si l’assureur accepte, il procède alors à un avenant au contrat. Celui-ci précise le nom du ou des accompagnateurs autorisés et assure que le candidat bénéficie des mêmes garanties que le conducteur principal.
Cette étape est essentielle et doit être effectuée avant le début de la conduite supervisée pour rouler en toute légalité et sécurité. Une fois l’extension obtenue, plus rien n’empêche l’accompagnateur et le candidat de commencer la conduite supervisée en toute sérénité. L’assurance couvre en effet tous les risques potentiels liés à l’apprentissage.
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Refus d’assurance
Il est possible que l’assureur refuse la prise en charge de ce risque supplémentaire et motive sa décision par des antécédents de conduite à risque (conduite sous l’emprise de l’alcool ou délit de fuite par exemple).
Si le demandeur estime que le refus n’est pas justifié, il a la possibilité de saisir le médiateur des assurances.
Si le refus est justifié, il faudra alors tout simplement changer d’assureur. En effet, obtenir une couverture d’assurance est indispensable pour être autorisé à accompagner un apprenti conducteur en conduite supervisée. Il n’est absolument pas possible de passer outre.
Devenir accompagnateur en conduite supervisée requiert de répondre à un certain nombre de conditions strictes. Celles-ci visent à garantir la sécurité et l’efficacité de cette méthode d’apprentissage. Avec un permis détenu depuis au moins cinq ans, sans suspension récente et une extension de garantie d’assurance validée par l’assureur, l’accompagnateur joue un rôle clé dans la préparation du candidat à l’examen pratique du permis de conduire.
Ces exigences, bien que rigoureuses, assurent une formation de qualité et sécurisée pour les futurs conducteurs. La conduite supervisée offre ainsi un cadre structuré et sûr pour acquérir l’expérience nécessaire à la réussite de l’examen du permis de conduire.