Le Code de la route est l’examen le plus passé en France. Indispensable à l’obtention du permis de conduire, il semblerait que certains candidats soient tentés de tricher pour valider cette épreuve théorique.
Mais le Code de la route est un examen officiel. Tout candidat se faisant prendre en train de tricher s’expose à d’importantes répercussions, tant financières que pour leur vie future.
Alors, quelles sont les conséquences en cas de tricherie au Code de la route ?
Frauder à un examen officiel : pourquoi et comment ?
Frauder à l’Épreuve Théorique Générale (ETG), l’autre nom du Code de la route, peut sembler être une bonne idée pour des candidats qui :
- manquent de préparation ou de confiance en eux ;
- subissent une trop grande pression sociale ou familiale pour réussir le Code de la route du premier coup ;
- ont un besoin impératif d’obtenir leur permis de conduire dans un délai restreint ;
- font face à un stress incontrôlable à l’idée de passer cette épreuve.
Généralement, les tricheurs tentent d’envoyer une tierce personne passer le Code de la route à leur place. Autre façon de tricher, faire appel à un examinateur qui viendrait falsifier les résultats de l’épreuve contre rémunération.
Dans tous les cas, les contrôles sont nombreux et les conséquences peuvent être dramatiques pour les personnes qui se font prendre.
Pourquoi ? Parce que le Code de la route est un examen organisé par l’État. Frauder à ce type d’épreuve est tout simplement considéré comme un délit.
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Tricher au Code de la route : risques et sanctions
Tricher à l’épreuve théorique du Code de la route est loin d’être une bonne idée. En effet, les conséquences d’un tel acte vont bien au-delà d’un simple échec à l’examen.
Les conséquences en cas de tricherie au Code de la route
Quel que soit le procédé qui a permis l’obtention frauduleuse du Code de la route, par falsification d’un document officiel ou la substitution d’identité, la triche à l’examen du Code de la route est considérée comme un délit.
Le candidat ayant eu recours à un moyen frauduleux pour obtenir son Code s’expose alors à :
- 3 ans d’emprisonnement ;
- 9 000 euros d’amende ;
- et 5 années d’interdiction de se présenter à tout examen du permis de conduire.
Et bien entendu, le candidat verra son Code de la route et son permis de conduire, s’il l’a obtenu entre temps, immédiatement retirés.
On comprend donc que se faire prendre en train de tricher à l’examen théorique du Code de la route peut avoir des répercussions énormes, et ce sur de nombreuses années. De quoi faire réfléchir à deux fois toute personne tentée de sauter le pas.
Peut-on passer le bac si on triche au permis (et vice-versa) ?
On entend souvent dire qu’un élève se faisant surprendre en train de tricher lors des épreuves du baccalauréat se verra interdire de se présenter à l’examen du permis de conduire. On peut donc facilement penser que l’inverse est également vrai.
N’est pas vrai. Ni dans un sens ni dans l’autre.
Le baccalauréat est un examen organisé par l’Éducation nationale. Tricher à cette épreuve peut entraîner l’interdiction de participer à tout examen organisé par l’Éducation nationale pour les 5 années suivantes, mais pas de présenter le permis de conduire.
Inversement, la triche à l’épreuve du Code de la route peut entraîner l’interdiction de passer le permis ou tout autre examen organisé par l’État pendant 5 ans. On pense notamment aux concours d’entrée dans la fonction publique.
Que vous passiez le Code avec La Poste ou avec tout autre organisme, tenter de tricher est loin d’être une bonne idée. Mieux vaut prendre le temps de bien se préparer pour mettre toutes les chances de votre côté !